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  • Autodidacte, née en 1971, première sculpture en 1976... Souvenir du premier contact avec la terre glaise dans les mines d'Auvergne à l'âge de 5 ans. Depuis la passion pour l'art ne m'a jamais quitté et n'a de cesse de grandir !
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27 octobre 2017

Quelles sont les 3 grandes passions de Caillebotte ?

Gustave Caillebotte est un peintre, collectionneur et mécène français né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers le 21 février 1894, à l'âge de 45 ans. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Après avoir commencé des études de droit, il entre dans l'atelier du peintre académique Léon Bonnat. En 1873, il réussit l'examen d'entrée de l'école des Beaux-Arts.

Issu d'une famille d'industriels, son père Martial Caillebotte établi à Paris au début des années 1830 fit fortune dans la vente de draps aux armées de Napoléon III. Il hérite à la mort de son père, en 1874 d'une fortune suffisamment conséquente pour lui permettre de se consacrer à sa passion pour la peinture. Il s'en sert aussi pour devenir le mécène de ses amis peintres, parmi lesquels Renoir, Degas, etc... Il finance aussi l'organisation d'expositions impressionnistes.

En 1875, son tableau "les raboteurs de parquet" est refusé au Salon, le sujet heurtant par son extrême quotidien

En 1876, il perd un frère, puis en 1878 il perd sa mère, conduit Caillebotte, déjà persuadé, qu'« on meurt jeune dans notre famille ».

Il commence à collectionner les peintures de ses amis peintres, et se montre très généreux sur les prix auxquels il acquiert ses oeuvres. Il entre ainsi par exemple en possession du Bal du Moulin de la Galette de Renoir.

À partir de 1886, Caillebotte peint de moins en moins. Il s'adonne à ses passions que sont le jardinnage, la philatélie dont il avait réalisé une grande collection de timbres, qui fut vendue à un britannique pour un prix très élevé. Elle fait aujourd’hui partie du fonds philatélique du British Museum; le bateau, membre du cercle de la voile de Paris, il est aussi un architecte naval, ayant dessiné de nombreux modèles de bateaux et construit certains d’entre eux. Il fut un régatier qui a marqué son époque, il gagnera plusieurs compétitions de voile.

En 1888, Il se consacre ensuite presque exclusivement à l'horticulture, en plus des régates d'été, prétexte à des recherches picturales d'une grande luminosité et passion qui fait l'objet d'une abondante correspondance avec Monet et à des visites réciproques de leurs jardins. Il possédait une collection d’orchidées. Monet lui demanda conseil pour créer son jardin de Giverny.

Le 21 février 1894, le peintre, frappé par une congestion cérébrale, meurt, après avoir pris froid alors qu'il travaillait dans son jardin à un paysage. Il avait quarante-cinq ans. Ses funérailles sont célébrées le 27 février en l'église Notre Dame de Lorette. Il y a tant de monde dans cette église, qui est déjà grande, que certains des amis du peintre doivent suivre la cérémonie sous le porche de l'église. Le peintre est inhumé au cimètière du Père Lachaise, non loin de Delacroix, dans la chapelle funéraire familiale. La perte de Caillebotte affecta beaucoup les impressionnistes qui perdirent à la fois un protecteur et un compagnon. Pissarro écrivit à son fils Lucien : « Nous venons de perdre un ami sincère et dévoué... En voilà un que nous pouvons pleurer, il a été bon et généreux et, ce qui ne gâte rien, un peintre de talent ».

Selon son testament, il lègue à sa mort soixante-sept tableaux impressionnistes de sa collection personnelle à l'Etat, qui n'en accepta finalement que trente-huit, après deux ans de négociations menées par Renoir, exécuteur testamentaire de Caillebotte, et de violentes polémiques. L'Académie des Beaux Arts protesta officiellement contre l'entrée de ces tableaux au musée du Luxembourg, en qualifiant l'événement d' "offense à la dignité de notre école".

Longtemps plus reconnu comme mécène que comme peintre d'importance, Gustave Caillebotte a commencé a être redécouvert dans les années 1970. Certaines de ses oeuvres se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.

Il a fait l'objet d'expositions montées à Houston et Brooklyn en 1976, et au Grand Palais à Paris fin 1994.

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