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fibrartistique

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  • Autodidacte, née en 1971, première sculpture en 1976... Souvenir du premier contact avec la terre glaise dans les mines d'Auvergne à l'âge de 5 ans. Depuis la passion pour l'art ne m'a jamais quitté et n'a de cesse de grandir !
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23 avril 2021

Le guerrier de Salvador Dali

Le guerrier de Salvador Dali

Presque tout l’espace de la toile est occupé par le plus grand plan du visage d’un guerrier. Tête dans le casque, bouche couverte de doigts pliés. Depuis les orbites du guerrier, la même personne regarde le spectateur, réduite et réfléchie deux fois. Les lances soutiennent les arcades sourcilières. L’une de ses narines est soutenue par un support sévère.

Le guerrier a une expression vide de sens sur son visage, il ressemble à un fou. Le côté gauche de la toile est un tas intéressant de petits détails. À partir du casque d’un guerrier, une pousse d’arbre se développe, ayant la forme d’un phallus en érection. Le sommet de l’évasion se perd dans un épais nuage tourbillonnant. Une montre souple pend de la base du tournage.

Le guerrier de Salvador Dali

Le guerrier ou "los embozados"

© Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2017

Près de la tête du guerrier se trouve un groupe de cyprès en pleine croissance. Une bougie de cyprès indépendante se tient en arrière-plan. Tout cela – arbres et horloges – sont des symboles du passage du temps. Le caractère de l’image ne supporte pas le temps. Un casque ou un casque, des baïonnettes ou des lances – peu importe.

Le guerrier reste un faucheur de la mort, quelle que soit l’époque. Un légionnaire romain ou viking, un croisé, un cuirassier, un hussard, un fantassin ordinaire ou un chef militaire – c’est son visage, son image collective. Le temps passe et les gens se détruisent encore. L’heure de la mort – l’heure subjective du compte à rebours de l’horloge “douce” de Dali – peut survenir à tout moment. Le guerrier l’emporte avec lui.

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6 février 2021

Vincent Van Gogh

Vincent Van Gogh, est né le 30 mars 1853 aux Pays-Bas, d'une famille de 6 enfants, tous parlent le néerlandais. Le père est un pasteur protestant, ainsi que nombres de ses oncles.

En 1860, âgé de 7 ans, ses parents le placent alors en apprentissage à La Haye, chez Goupil & Cie, filiale de l’entreprise parisienne, qui commercialise des dessins et reproductions artistiques. Il peint les premières huiles, assez sombre des mines et toute la misère qui s'ensuit.

En 1873, âgé de 20 ans, il part à Londres et va faire une rencontre amoureuse qui se passe mal, il va s'isoler et s'orienter vers la religion, pour devenir à son tour pasteur. Il devient étudiant, prédicateur en théologie et évangélisateur, auprès des populations minières mais échoue aux examens d'entrée à l'université pour être pasteur. S'ensuit un engoument pour la peinture.

Durant 1880 (âgé de 27 ans) à 1886, il va beaucoup dessiner pendant ses 6 années, sans réel formation. Il va s'inscrire à l'académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Son frère Théo, étant galeriste de tableux et sur Paris, Vincent va lui envoyer ses oeuvres, mais celui-ci ne trouve pas ses peintures assez aboutis. Vincent détruit beaucoup de ses oeuvres.

En 1883, il vit seul dans le nord des Pays-Bas. Il se consacre totalement à sa peinture qui est axée sur des scènes paysannes, de la vie rurale, des champs, des sillons de terre. Il retourne vivre auprès de ses Parents, il a un petit atelier, où ses peintures seront plus sombres. Une palette réduite en couleurs, seul le trait du dessin compte. Et c'est à cette époque qu'il va percer, se faire connaitre. Van gogh va exprimer enfin ce qu'il avait depuis si longtemps.

Au cours de son séjour chez ses parents, il va fréquenter une Margot, qui tente de se suicider. Il perd son père d'une crise cardiaque en 1885. Il décide alors de monter en 1886, âgé de 33 ans, sur Paris, vivre avec son frère Théo. Ils vivent sur Montmartre et Vincent va alors connaitre un grand nombre d'artistes impressionniste ou non. Les impréssionnistes organisent en 1886 la huitième et dernière exposition. Il aura fréquenté pendant un temps, l'intelligentsia du mouvement artistique les plus innovants. Les couleurs s'éclaircisent et la précision du trait s'affine. Il adopta des couleurs franches et brillantes. Notamment lors de sa rencontre avec l'artiste peintre Henri de Toulouse-Lautrec il fréquentera la vie nocturne de Montmartre et fera la rencontre d'un modèle d'artistes Agostina et tenacière d'un café. Mais les abus de la vie nocturne et de l’absinthe n’améliorent pas son état psychologique.

En 1888, il décide de quitter Paris, pour le sud de la France et se dirige vers Arles. Il va peindre principalement avec 3 couleurs, le vert, le jaune et le bleu. Ce choix rend ses toiles si particulières, notamment "les tournesols", "terrasse place du forum" et "sa chambre à coucher" en 1888, "la nuit étoilée" en 1889. Il envoi ses toiles toujours à son frère sur Paris, mais ceci-ci ne trouvent pas preneur.

Il invite son ami parisien Paul Gaugin à le rejoindre à Arles, ce qu'il fait. Après deux mois de travail ensemble, leur relation se dégrade, Vincent Van Ghog, le menace d'une lame de rasoir. Et il se tranchera la même nuit, son oreille. Son frère Théo, descend de Paris, pour l'assister durant son hospitalisation. Vincent va reprend la peinture en 1889 avec son "autoportrait à l'oreille bandée". Mais son état ne s'améliore guère, atteint de démence régulières. Il se plaind d'entendre des voix et va de lui-même, s'interner à l'asile de Saint Rémy de Provence, où il peignait avec acharnement. De grands chefs-d'oeuvre en ressort. Il y reste 1 an, et selon le conseille du docteur Gachet, il doit se rapprocher de son frère Théo.

En mai 1890, âgé de 37 ans, il quitte le midi et rejoint son frère à Paris. Et s'installe tout près, à Auvers sur oise, non-loin du Docteur Gachet qui est aussi mécène et peintre. Il peindra avec ardeur environ 70 toiles. Mais sa maladie mentale n'est pas vraiment pris en charge. Le 27 juillet 1890, alors qu’il peint un paysage en plein air, il se tire une balle de revolver dans la poitrine. Il est capable de revenir jusqu’à sa chambre. L’aubergiste, alerté par ses gémissements, prévient le docteur Gachet, dont les soins ne sont pas suffisants. Vincent van Gogh meurt le 29 juillet 1890, à l’âge de 37 ans, dans sa chambre de l’auberge Ravoux, son frère Théo étant à ses côtés. Théo, atteint de syphilis, ne survivra que quelques mois à son frère. Il retourne aux Pays-Bas et décède à Utrecht le 25 janvier 1891.

Vincent Van Gogh nous laisse un grand patrimoine artistique mondial.

van gogh

terrasse , place du forum - septembre 1888

5 janvier 2021

Edvard Munch pionnier de l'expressionnisme

Edvard est né le 12 décembre 1863 en Norvège.

Son père est un médecin militaire aux revenus modestes, souvent amené à démenager pour sa profession, la famille suit. Malheureusement, sa mère meurt jeune de tuberculose, éprouvée par cinq grossesses successives. Et laisse la famille dans le désarroi, Edvard n'a que cinq ans ...sa soeur ainée Sophie 6 ans, Peter Andreas 3 ans, Laura Catherine 1 an et Inger qui vient de naitre ... La soeur de la défunte va reprendre le flambeau et s'occuper de cette famille.

De santé fragile et de faible constitution, Edvard fait des bronchites à répétitions. Cependant c'est sa soeur ainée Sophie qui est victime de phtisie (forme de tuberculose). Et Laura Catherine est diagnostiquée souffrante de mélancolie, aujourd'hui dépression grave. Elle sera internée à l'asile à 20 ans, à cause de profondes névroses. Seul le frère Peter Andreas, devenu médecin, se marie mais il meurt brusquement d'une pneumonie quelque mois après son mariage. La petite dernière Inger restera célibataire, tout comme Edvard.

En 1879, dans ses écrits, il mentionne vouloir être peintre, il n'a que 16 ans. Mais son père, patriarche autoritaire, le contraint à des études téchnique d'ingenerie, tout en lui laissant comme passe temps son plaisir du dessin. Edvard va faire deux années d'études avant de se consacrer très sérieusement à l'art. Il suit des cours de dessin, va d'atelier en atelier. Ses premières oeuvres se révélent d'un grand talent. Il obtient une première bourse, en 1885 et il est admis à l'école royal de design, il a 22 ans.

En 1889, il apprend dans un journal la mort de son père, il n'a que 26 ans...

Par la suite, il va devenir célèbre dans le monde entier pour ses nombreuses œuvres artistiques datant de 1890 qui traitent avec harmonie des thèmes de la vie, de l'amour, de la peur, de la maladie et de la mort. Son œuvre la plus célèbre est Le Cri (1893). Figure de proue de la peinture moderne, il excelle dans l'expressionnisme, ce courant, qui s'opposant à l'impressionnisme français, valorise la subjectivité du peintre plutôt que le réalisme, afin de provoquer une émotion chez le spectateur.

Dépressif, Edvard Munch sombre dans l'alcoolisme et séjourne six mois en clinique à Copenhague, au Danemark. Il continue à peindre jusqu'à la fin de sa vie, qu'il termine de façon solitaire. Il décéde en 1944, à l'âge de 80 ans.

Son oeuvre Le Cri , ci-après, illustre l'intensité expressive recherchée par les expressionnistes à travers la déformation de la réalité. Egalement, elle illustre la crise d'angoisse existentielle qui s'empare de l'homme moderne. L'oeuvre a été vendue 120 millions de dollars aux enchères en 2012.

le cri 1893 munch

Le Cri - 1893

 

 

1 novembre 2020

Le talentueux émile Friant

Emile Friant est né le 16 avril 1863 à Dieuze en Meurthe. Son père est serrurier et sa mère couturière. La famille se réfugie à Nancy, durant l'invasion prusienne de 1870.

De 1874 à 1879, émile fréquente l'école des beaux-arts de Nancy. Son apprentissage des techniques de peintures à l’école de beaux-arts, combiné à un talent évident, lui permettent d’exposer aux Salons des beaux-arts de Nancy dès 1878, alors qu’il n’est âgé que de quinze ans. Son premier autoportrait date de cette époque.

Pour progresser, le jeune homme doit suivre un enseignement artistique de plus haut niveau à Paris. Ses parents ne pouvant pas financer un séjour dans la capitale, Devilly le professeur de l'école le recommande aux autorités communales et départementales et il obtient une bourse.

En 1879, il rentre dans l'école des beaux-arts de Paris. Il a une réussite rapide, gagne de nombreux prix. Une bourse de voyage gagnée en 1886, lui permet de visiter de nombreux pays l'italie, la hollande, Tunis, Malte ...

En 1889, âgé seulement de 26 ans, il présente La Toussaint au Salon des Beaux-arts. Cet immense tableau de de 3,34 × 2,54 mètres, obtient le prix spécial du Salon puis, la même année, la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris. Il est fait Chevalier de la Légion d’honneur. En 1900, il reçoit à nouveau la médaille d’or pour l’exposition universelle de Paris. Il est nommé officier de la Légion d’honneur en 1901.

En 1906, il devient professeur de dessin à l'école des beaux-arts de Paris. Il sera aussi graveur et crée environ soixante-dix estampes en utilisant de préférence la pointe sèche, plus rarement l’eau forte. La première guerre mondiale marque un ralentissement dans la production de son œuvre gravé.

En 1923, il devient membre de l’Académie des Beaux-arts. Un an avant sa mort, il est fait commandeur de la Légion d’honneur. Il meurt à Paris le 9 juin 1932, à l’âge de 69 ans. Il est inhumé au cimetière de Préville à Nancy.

La Toussaint -1889

La Toussaint - 1889

25 septembre 2020

Tissot, un peintre au dandysme proustien

James Tissot, pseudonyme de Jacques-Joseph Tissot est né le 15 octobre 1836 à Nantes (44) d'un père drapier prospère et d'une mère modiste. Ils sont établis dans le château de Buillon, dans le Doubs. Ses parents partis chercher fortune à Nantes, et étant très catholique l'envoie au collège des Jésuites de Vannes.

En 1856, âgé de 20 ans donc, il gagne Paris. Il fait ses études aux Beaux-Arts et devient l'ami d'Edgar Degas. En 1859, il va exposer au Salon de Paris. En 1860, un an après, il va se spécialiser dans les portraits de femmes et il va devenir le portraitiste de la société mondaine du Second Empire. Entre 1860 et 1862, il voyagera en Italie, puis découvre Londres. En 1864, il explore le "japonisme", il aime la délicatesse des objets et costumes japonais. En 1869, Il va exposer à la Royal Academy de Londres, et deviendra même caricaturiste pour Vanity Fair, journal satirique britannique.

En 1871, il quitte Paris pour s'installer dans une villa de Londres. Il développe rapidement sa réputation de peintre de l'élégance féminine avec une certaine théâtralisation du monde et un jeu sur les apparences qu'on retrouvera chez Marcel Proust, écrivain français. La ville et les Anglaises vont bien à sa peinture, le succès est là.

En 1875, il rencontre une irlandaise divorcée Kathleen Newton et lui inspire de radieux portraits. Elle vivera à ses côtés. En 1882, atteinte de turberculose, elle se suicide. James Tissot rentre en France. Il peindra encore quelques Parisiennes avant de se consacrer à la vie de Jésus et d'illustrer la Bible. Dans ce but, il voyage de 1886 à 1896 au Moyen-Orient, en Palestine et à Jésuralem en particulier, pour découvrir les paysages et les habitants dont il crayonne les portraits. Ses séries de 365 gouaches illustrant la vie du Christ ont été accueillies avec enthousiasme lors des expositions de Paris.

Il s'intéresse aussi à l'occultisme, fort en vogue à l'époque, et fait des expériences avec un médium anglais, réputé à l'époque, William Eglington, rencontré en 1885, dont il reproduit une séance de « matérialisation » dans un tableau, Apparition Médianimique.

Il finit sa vie dans un lieu à son image, dans le château familial du Doubs que son père a fait construite dans sa région d’origine, le Doubs. Cette bâtisse de style néorenaissance avec ses colonnes doriques, possède une ruine d’abbaye cistercienne, un moulin à bow windows, une volière et un temple shintoïste. Il meurt le 08 aôut 1902, à l'âge de 66 ans.

James_Tissot_-le cercle de la_Rue_Royale_-1868

Le cercle de la rue Royale - 1868

 

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20 juin 2020

Nicolas Poussin, maître du classicisme

Nicolas Poussin est né le 15 juin 1594 en Normandie dans une famille de notaire. Etudia au collège des Jésuites à Rouen, il a une enfance agité. A l'âge de 18 ans, il s'enfuit de chez lui et entre dans l'atelier du peintre Lallemand, où il accède à une biblitohèque royale. Il va alors étudier les reproductions gravées du peintre Raphaël, le statuaire, les reliefs antiques et les décors de l'école d'Art de Fontainebleau. Il étudie la perspective et suivra des leçons d'anatomie dans un hopital. Il commence sa carrière à Paris avant de rejoindre Rome en Italie, où il passera le restant de sa vie.

Il est méthodique dans la conception de ses oeuvres, il peint lentement et construit ses tableaux à partir de notes, de dessins préparés et en s'aidant de maquettes et de figurines. Laborieux travail, qui ne laisse rien au hasard et explique les tensions exceptionnelles de ses oeuvres, où l'action est mise en valeur par la construction de l'espace, le jeu des personnages... C'est un révolutionnaire et génie dans la peinture de cette époque du 17ème siècle, il est surnommé d'ailleurs peintre des gens d'esprit.

Il peindra beaucoup de sujets historiques et religieux. Entouré de grands mécènes et collectionneurs. Il fut même nommé le peintre du roi Louis XIII chargé de mener les travaux de décoration au Louvre. Il fut beaucoup de voyages entre Paris et Rome. Peu à peu, il voit sa santé décliner, il a les mains qui tremblent de plus en plus. A la fin de sa vie, il ne peint presque que des paysages avec peu de personnages.

Une de ses grandes oeuvre est les bergers d'Arcadie 1638-1640, oeuvre de mystère par son tombeau en pleine nature que vient de découvrir un groupe de bergers au pays d'Arcadie, région grecque.

Il finit sa vie très riche mais avec un train de vie très simple. Sa femme meurt en 1664 et legs sa fortune à ses neveux. Il décede un an plus tard, en 1665. Il est enterré à la basilique san lorenzo à Rome. Une rue est baptisée de son nom à Paris 16ème en 1864.

les bergers d'Arcadie

Les bergers d'Arcadie, 1638

30 avril 2020

Jean-Baptiste Camille Corot , paysagiste du 18ème

JBC Corot est né en 1796 à Paris, issu d'un milieu bourgeois où il suivra un apprentissage de drapier.

Vers 1822, âgé de 26 ans, n'aimant pas ce métier, il le quitte pour se former en tant qu'artiste. Il prend donc des cours et réalise ses premiers tableaux de paysages.

Il va voyager en Italie et va perfectionner ses toiles avec une grande clarté et une transparence exceptionnelle. Il revient sur Paris et expose ses travaux dans les salons parisiens où il acquiert un grand succès.

Grâce à la reconnaissance croissante de son travail, Corot se voit entourer dès 1850 d’un certain nombre de peintres paysagistes. 

La légèreté qui se dégage de ses tableaux est le résultat des études approfondies qu’il a menées sur les effets de la lumière. Il se libère des détails dictée par la peinture académique pour arriver à une peinture plus libre qui met l’accent sur l’expression de l’atmosphère.

Dans ses paysages, il semble anticiper de nombreux moyens stylistiques propre à l’impressionnisme. Il fut beaucoup inspiré par les étangs de Ville-d'Avray, où il meurt en 1875, âgé de 79 ans atteint par la goutte.

corot

 Les saules de Marissel, 1857

12 avril 2020

Bruno Desroche peintre étonnant

Bruno Desroche est ne lé 21 septembre 1979, il est le second d'une fraterie de 9 enfants.

Habitant la Haute-Savoie, son père cardiologue. Dès son plus jeune âge il a le goût du dessin.

Et suite à un accident de vélo, il se casse la cheville à l'age de 15ans, qui va enraciner sa carrière de jeune peintre.

Il va durant son arrêt faire un stage de dessin, il n'a plus de doute c'est ce métier qu'il veut faire.

En 1997, Il rentrera à l'école Emile Cohl dont la démarche résolument académique sur la représentation du réel va séduire Bruno.

Il ne va cesser de peindre, d'exposer, d'enseigner même dans cette école. 

Plus tard, il aura un projet pictural basé sur la confrontation des époques et des thèmes, afin de créer étonnement et réflexion. Ce sera des scènes bibliques. Deux toiles naissent de cet élan : un Christ aux outrages et une pietà. Puis un chemin de Croix qui lui aura pris trois années pour réaliser ce travail et le voir inauguré le 21 septembre 2019 en l’église Saint-Nizier à Lyon.

12-Jesus-meurt-sur-la-croix

Jésus mort sur la croix, huile sur bois vers 2017

 

 

 

5 avril 2020

Giotto di Bondone, peintre italien de la renaissance

Giotto est né en 1266, près de Florence en Italie. Son père est paysan.

Un jour le célébre maître florentin Cimabue, pérsuade le père de Giotto de laisser son fils être son éléve, subjugé par ses talents de dessinateur d'une chèvre. Il avait 12 ans.

Ces premiers tableaux furent des fresques sur la vie de Saint-François dans l'église à Assise. Puis vers 1305, s'ensuivent les splendides fresques de la chapelle Arena à Padaoue, âgé de 39 ans.

Il travaille pour les ecclésiastiques de haut rangs. En 1334, il reçoit le titre de grand maitre. Egalement, nommé architecte et directeur des travaux publics de la ville de Florence. Il est alors âgé de 68 ans.

En 1337, il meurt en grande pompe dans la cathédrale dont il avait été l'architecte. Laissant derrière lui sa femme et ses nombreux enfants (6/8). Son énorme succès est reconnus par ses contemporains.

Nous laissons l'Art byzantin, grâce à son art, offrant une peinture beaucoup plus humaniste. C'est le début de la renaissance de l'Art.

Giotto di Bondone

 

La Prédication de saint François aux oiseaux, vers 1299

15 novembre 2019

Le plus grand peintre de l'art baroque Rembrandt

Rembrandt est né le 15 juillet 1606 aux Pays-Bas. C'est le dernier d'une famille de 9 enfants, d'un père meunier et d'une mère fille de boulanger.

Il passe son enfance en famille, étudie le latin et il suit des cours à l'université.

A l'âge de 16 ans, il entre à l'atelier du peintre Jacob Isaac, dont il va être l'élève durant 3 ans.

Dès 1626, il s'installe à son compte, il a 20 ans. Il publie eaux-fortes et gravures, qui le font reconnaitre comme un graveur de talent.

Il est très productif et obtient de nombreuses commandes. Cependant de nombreux problèmes financiers jalonneront sa vie, au point de vendre ses biens et ses collections.

Une des caractéristiques majeures de son oeuvre est l'utilisation de la lumière et de l'obscurité, le clair-obscur, qui attire le regard par le jeu de contrastes appuyés. On dit de lui un homme ombrageux, solitaire, en tout et dans sa sphère modeste un être singulier.

Saskia, sa première femme, qui meurt très jeune à l'âge de 30 ans; sa deuxième femme Hendrickje et son fils Titus, apparaissent régulièrement dans ses peintures.

Rembrandt aime aussi représenter des scènes de la vie quotidienne, des groupes sociaux.

Il meurt le 04 octobre 1669, malade et fatigué à l'âge de 63 ans.

 

le syndic de la guilde des drapiers 1662

 

Le syndic de la guilde des drapiers, 1662

 

 

 

 

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