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  • Autodidacte, née en 1971, première sculpture en 1976... Souvenir du premier contact avec la terre glaise dans les mines d'Auvergne à l'âge de 5 ans. Depuis la passion pour l'art ne m'a jamais quitté et n'a de cesse de grandir !
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25 septembre 2020

Tissot, un peintre au dandysme proustien

James Tissot, pseudonyme de Jacques-Joseph Tissot est né le 15 octobre 1836 à Nantes (44) d'un père drapier prospère et d'une mère modiste. Ils sont établis dans le château de Buillon, dans le Doubs. Ses parents partis chercher fortune à Nantes, et étant très catholique l'envoie au collège des Jésuites de Vannes.

En 1856, âgé de 20 ans donc, il gagne Paris. Il fait ses études aux Beaux-Arts et devient l'ami d'Edgar Degas. En 1859, il va exposer au Salon de Paris. En 1860, un an après, il va se spécialiser dans les portraits de femmes et il va devenir le portraitiste de la société mondaine du Second Empire. Entre 1860 et 1862, il voyagera en Italie, puis découvre Londres. En 1864, il explore le "japonisme", il aime la délicatesse des objets et costumes japonais. En 1869, Il va exposer à la Royal Academy de Londres, et deviendra même caricaturiste pour Vanity Fair, journal satirique britannique.

En 1871, il quitte Paris pour s'installer dans une villa de Londres. Il développe rapidement sa réputation de peintre de l'élégance féminine avec une certaine théâtralisation du monde et un jeu sur les apparences qu'on retrouvera chez Marcel Proust, écrivain français. La ville et les Anglaises vont bien à sa peinture, le succès est là.

En 1875, il rencontre une irlandaise divorcée Kathleen Newton et lui inspire de radieux portraits. Elle vivera à ses côtés. En 1882, atteinte de turberculose, elle se suicide. James Tissot rentre en France. Il peindra encore quelques Parisiennes avant de se consacrer à la vie de Jésus et d'illustrer la Bible. Dans ce but, il voyage de 1886 à 1896 au Moyen-Orient, en Palestine et à Jésuralem en particulier, pour découvrir les paysages et les habitants dont il crayonne les portraits. Ses séries de 365 gouaches illustrant la vie du Christ ont été accueillies avec enthousiasme lors des expositions de Paris.

Il s'intéresse aussi à l'occultisme, fort en vogue à l'époque, et fait des expériences avec un médium anglais, réputé à l'époque, William Eglington, rencontré en 1885, dont il reproduit une séance de « matérialisation » dans un tableau, Apparition Médianimique.

Il finit sa vie dans un lieu à son image, dans le château familial du Doubs que son père a fait construite dans sa région d’origine, le Doubs. Cette bâtisse de style néorenaissance avec ses colonnes doriques, possède une ruine d’abbaye cistercienne, un moulin à bow windows, une volière et un temple shintoïste. Il meurt le 08 aôut 1902, à l'âge de 66 ans.

James_Tissot_-le cercle de la_Rue_Royale_-1868

Le cercle de la rue Royale - 1868

 

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