Henri Manguin, figure du fauvisme
Henri Manguin est né à Paris en 1874, décéde en 1949 à Saint-Tropez.
En 1894, âgé de 20 ans , il fréquente l'atelier de Gustave Moreau à l'Ecole des Beaux-Arts en compagnie de Marquet, Matisse, Rouault et Jean Puy avant d'exposer pour la première fois au Salon des Indépendants en 1902.
Au Salon d'Automne, il figura avec "La Sieste" parmi les peintres fauves qui participèrent à cette manifestation en 1905, année où il découvrit la Provence et Saint-Tropez où il demeura chez Signac.
En 1908, il travailla à Paris à l'Académie Ranson en compagnie d'Albert Marquet et de Francis Jourdain puis se mit en quête de paysages, qu’il traite essentiellement à l’aquarelle, et voyage sans cesse en France (Provence, Bretagne, Pays de Loire, etc.) en faisant souvent halte, dans sa maison l'Oustalet, qu'il avait achetée à Saint-Tropez en 1920.
Fuyant la guerre, il prend un atelier en Avignon en 1940, atelier qu’il gardera et dans lequel il reviendra régulièrement, puis quitte définitivement Paris pour Saint-Tropez où il disparaîtra en 1949.
Henri peignait surtout des nus, au lever ou à la toilette, des baigneuses, des paysages et des fleurs en exhalant une certaine joie de vivre. A ses débuts, il travailla sous l'influence des Impressionnistes, des Nabis et de Cézanne avant de produire des toiles dans une veine fauve qui devinrent les plus recherchées de sa production après sa mort en 1949.